Conseil national de la sécurité routière : Petite vitesse et grand doucement
Par FFMC nationale le vendredi 21 juin 2013, 11:00 - Billet d'humeur - Lien permanent
Voilà six mois que Manuel Valls, ministre de l’Intérieur (et donc de la sécurité routière) a réinstallé le Conseil national de la sécurité routière (CNSR), placé sous la présidence du député socialiste du Bas-Rhin, Armand Jung. Objectif : montrer que la sécurité routière est un axe fort de la politique gouvernementale, en continuité des déclarations des présidents Chirac et Sarkozy. En tant que principale association de défense du deux-roues motorisé (2RM), la FFMC a été invitée à siéger au CNSR… Rien d’étonnant à cela puisque depuis la concertation sur les 2RM qui s’est étendue de 2009 à 2011, la FFMC s’est imposée comme un interlocuteur incontournable, forte de son expertise et de son action depuis trois décennies.
Prévu pour durer trois ans, le CNSR 2013 s’articule sur quatre commissions :
- les deux roues (2R, motorisés et vélos)
- Alcool-stupéfiants-vitesse (ASV)
- Outils technologiques et infrastructures (OTI)
- Jeunesse et éducation routière (JER)
Le tout est supervisé par un « collège des experts » composé de chercheurs, de professeurs et d’épidémiologistes connus pour leurs études en lien avec la sécurité routière.
Donc, depuis six mois et à raison d’une réunion par semaine d’une commission à l’autre, le CNSR réfléchit selon une « feuille de route » dont l’objectif affiché par M. Valls est de réduire la mortalité routière de moitié sur nos routes d’ici 2020… sur « nos routes », mais il s’agit en fait d’un objectif décrété dans toute l’Union européenne. Et c’est aussi un objectif politique, au même titre que les questions de croissance économique, d’emploi, de logement, d’environnement… Pour un responsable politique, le gros avantage de la sécurité routière, c’est que la courbe des tués ne cesse de baisser depuis quarante ans, ce qui facilite l’explication du pourquoi du comment dans l’opinion publique, cette explication fut-elle simpliste et construite sur des évidences que Monsieur de La Palisse ne renierait pas.
Bon gré mal gré, force est de constater que les enjeux de sécurité routière sont toujours plus et mieux partagés dans la population qu’autrefois, sauf chez quelques imbéciles qui se comportent aussi mal sur la route que dans la vie en général. A cela s’ajoutent les progrès technologiques des véhicules carrossés qui protègent toujours mieux leurs occupants, l’amélioration des routes et la baisse généralisée des vitesses moyennes. Amplifiés depuis peu par les effets de la crise économique qui pousse les gens à limiter leurs déplacements, ces progrès techniques sont toutefois ralentis par la stagnation (voire le recul) des progrès sociaux tels que la question des libertés individuelles (mais il faut bien admettre que la route est un espace collectif, les motards le savent bien) et la surenchère réglementaire qui conduit quelques infractionnistes récurrents hors du champ légal et finalement social, où ils échappent alors à tout contrôle jusqu’à l’accident grave. Et aussi à force de multiplier les menaces de « punition » dans le but affiché d’améliorer la sécurité routière, la majorité des conducteurs finit par nourrir une certaine méfiance quant aux moyens pour y parvenir, ce qui peut conduire à l’inverse de l’effet recherché au départ.
Bref, après six mois de discussions, où en sommes-nous ?
La commission "Deux-roues" a discuté de
- la taille des plaques d’immatriculation des motos
- la circulation des 2RM entre les files dans les embouteillages
- la visibilité du motard (fluo ou pas fluo ?)
- des vélos, ce qui a permis d’aborder la notion des « usagers vulnérables », conjointement à nos problématiques communes avec les cyclistes
- des équipements de protection individuels, en butte à des questions de normalisation desdits équipements
Le « problème des plaques » (problème pour les pouvoirs publics), c’est la forte proportion de rebut aux photos des radars automatiques…trop de plaques ne sont pas lisibles et la prune part au panier. Les promoteurs du système demandent donc que les plaques des motos soient plus grandes… Finalement, il est proposé d’harmoniser les 4 tailles de plaques (actuellement une taille pour les cyclomoteurs, deux pour les motos, une pour les MP3 et consorts) à une seule, au format 210 X 130 mm, ce qui est l’un des formats actuels en vigueur le plus répandu pour les motos.
Sur la question de la « visibilité » que les pouvoirs publics cherchent à solutionner de manière simpliste par le port d’un gilet fluo (ou un brassard il n’y a pas si longtemps), il est proposé que les motards aient « à bord » un gilet fluo de type « haute visibilité » en cas de panne… comme pour les automobilistes. Cette recommandation est en fait tout ce qui reste de l’obligation de port en toutes circonstances (assorti d’un retrait de deux points en cas d’infraction) prévu à l’issue du calamiteux Conseil Interministériel de sécurité routière de mai 2011. On se souvient de ce que la FFMC avait fait de ce gilet devenu symbole de l’arbitraire absurde et inadapté aux enjeux réels : brûlé en place publique dans nos manifs du printemps 2011 ou hissé comme un pitoyable oripeau sur les statues des monuments de France. Toujours aussi calamiteuse avait suivi l’idée de substituer ce gilet par un brassard rétro-réfléchissant de 150 cm2 qui devait devenir obligatoire par décret en janvier 2013, toujours assorti d’un retrait de deux points… La FFMC a tellement bataillé pour dézinguer cette ineptie que Manuel Valls a sagement décidé d’abroger ce décret avant de nous inviter à participer à son CNSR… Ouf !
Au final, il ne reste que cette recommandation de pouvoir disposer d’un gilet en cas d’incident, officiellement dans un objectif « d’équité devant la loi avec les usagers de la route » y étant déjà contraints. La FFMC reste opposée à l’obligation, et par conséquent à la sanction, de cet accessoire qui peut toutefois s’avérer utile en cas de pépin, ne serait-ce que pour se signaler comme étant « en détresse » au bord de la route.
La question de l’interfile des 2RM dans les embouteillages est maintenant renvoyée aux experts qui envisagent de l’étudier au terme d’une « expérimentation »… ça fait juste vingt ans que nous la pratiquons, mais nous, nous roulons à moto… pas eux ! Toutefois (et tant mieux), ces mêmes experts s’en remettent aux recommandations du groupe d’étude mené en 2012 par le préfet Guyot, donc si rien n’est encore acquis, rien n’est perdu.
La commission "Outils Technologiques et Infrastructures" a traité trois sujets :
- le téléphone au volant
- le LAVIA (Limiteur s’Adaptant à la Vitesse Autorisée)
- les EDR (« boîtes noires, Event Data Recorder ou Enregistreur de Données Routières)
Ces trois sujets ont laissé une part à un élargissement des réflexions quant aux distracteurs (GPS notamment), aux aides à la conduite et aux avertisseurs de radars, hypocritement rebaptisés « avertisseurs de zones de vigilance accrue -ZVA ou zones de danger).
Bref, ces thématiques sont « à tiroirs » (sous-dossiers imbriqués les uns dans les autres), générant chacune des groupes d’études et relevant de problématiques à la fois locales, nationales et européennes.
Dénoncé comme un facteur de risque (notamment pour les usagers en 2RM confrontés à l’inattention des automobilistes qui téléphonent), l’usage du portable est plus que jamais dans le collimateur… mais comment empêcher l’invasion de la communication mobile qui s’est imposée dans les activités de tous ? Tenir un téléphone en main ou « textoter » frénétiquement est déjà interdit par la Loi (amende 4eme classe ; 135 € et 3 points retirés)… Et le kit « main-libres » ? Faut-il l’interdire ? Si oui, comment faire, comment le contrôler ? Qu’est-ce qu’un kit-mains libres ? Une oreillette (kit « piéton), une téléphonie « embarquée » (option intégrée à l’auto) à commande vocale ?
Bref, la commission recommande de renforcer la lutte contre le téléphone « tenu en main » (ça ne mange pas de pain, yaka faukon et les forces de l’ordre se débrouilleront…). Une idée pour cela consiste aussi à interdire les vitres teintées « noires » aux glaces latérales avant des autos qui masquent le conducteur… mais la règlementation pour le moment inexistante sur ce point reste à élaborer. Pour le LAVIA et les « boîtes noires », il n’y a encore rien de décidé, ça dépend surtout de la réglementation européenne en cours d’harmonisation entre les pays de l’Union dans les années à venir. Dans toutes les études déjà réalisées, les 2RM n’ont pas été pris en compte.
La commission "Jeunesse Éducation Routière" a beaucoup discuté de :
- l’apprentissage anticipé de la conduite et ses vertus (la conduite accompagnée, à partir de 16 ans)... voilà un truc qui fonctionne et qui ne coûte pas grand-chose à mettre en œuvre, autant continuer dans ce sens.
- les contenus de formation initiale en auto-école
- la prévention en direction des jeunes
La commission "Alcool Stupéfiants Vitesse" a planché sur :
- l’idée d’abaisser le taux d’alcool légal chez les jeunes permis/jeunes conducteurs… pour finalement conclure de laisser la réglementation en l’état pour le moment et de transmettre cette recommandation à l’avis des experts.
- abaisser les vitesses maximum sur l’ensemble des réseaux… déjà annoncé il y a deux mois, suite à une sorte de « fuite » ou à des déclarations « anticipées », cette idée fait son chemin, tout en restant délicate à aborder pour un gouvernement déjà soucieux de ne point fâcher davantage les gens, dans un contexte assez difficile pour l’équipe politique au pouvoir.
Faute d’avoir mené à bien ses travaux, la Commission n’a pas présenté de recommandation lors de la réunion plénière du 21 juin.
En ce qui nous concerne, à part pour la commission 2R, la prise en compte des spécificités des 2RM reste quasiment absente des préoccupations générales… sauf quand il s’agit d’imaginer des moyens pour en limiter l’usage, la moto étant toujours considérée comme un « problème » en sécurité routière… Mais la FFMC veille et sa présence au sein de ce Conseil en est d’autant plus utile et nécessaire.
Bref, après environ six mois de travail, rien de très significatif ne se dégage, sinon que la sécurité routière reste bien une grande cause nationale à laquelle le gouvernement se montre attentif… et ça tombe bien, « les chiffres » sont bons.
Allez, bonnes vacances et prudence sur la route !
Commentaires
Il y a une chose que je ne comprends pas, à moins que je ne la comprenne que trop bien : le CNSR continue de fonctionner en mode "répressif on/off".
Il choisit soit de proposer une mesure répressive, soit de ne rien faire. Sur la téléphonie, puisqu'il a été identifié que la perte d'attention était problématique, pourquoi ne pas faire une campagne dans les medias sur ses dangers y compris du kit-main-libre, au lieu de rester focalisé sur ce qui est déjà interdit (avoir un téléphone en main) ?
Sur ce satané gilet fluo, pourquoi proposer bêtement une obligation (dont on ne sait toujours rien sur la sanction) alors qu'il serait bien plus intelligent après avoir reconnu la spécifité des motos (pas de place) de recommander, par les mêmes voies, le recours à celui-ci ? Ce serait beaucoup plus utile qu'une obligation à laquelle on pensera tout au plus au moment de l'achat !
Et alors, cette avalanche de nouvelles annoncées n'importe comment n'aide vraiment pas à accepter ces nouveaux diktats. Chacun d'y aller de sa petite annonce, pour faire parler de lui, ou pousser ses pions. Le jour où le CNSR évoque les sujets sur lesquels il vient de travailler, Péchenard se répand dans la presse sur l'airbag et Valls nous annonce une étude sur les boites noires et la réduction des vitesses sur le réseau secondaire. Il y a un mois on parlait de réduire la vitesse sur les autoroutes.
C'est du grand n'importe quoi. Plus que jamais, le citoyen a l'impression d'être matraqué, alors que l'objectif du CNSR était au départ d'étudier calmement les mesures à proposer au CISR.
NB du modérateur : la campagne de communication sur les dangers du téléphone est bien prévue !
Avis encore bien éclairé de la ffmc qui comme la plupart du temps propose un avis éclairé sur l'incompétence de nos "décideurs" vis à vis de notre sécurité...
Merci.
Seul désaccord de ma part: la conduite accompagnée... Eh oui, c'est bien joli d'apprendre avec quelqu’un qui à déjà le permis, mais encore faudrait-il que cette personne conduise correctement or la plupart du temps ces gens téléphonent en conduisant, roulent au milieu, ne font pas les contrôles, et j'en passe...
A propos du gilet jaune qui serait désormais obligatoire :
- la détention à bord serait obligatoire, mais non sanctionnable
- le non-port en cas de panne serait, lui, sanctionnable (35 euros)
On roule déjà feux allumés en plein jour, on a 4 stickers sur le casque (3 points de moins sur le permis en cas d'absence, excusez du peu).
Alors, soyons honnêtes. Cette sinistre farce n'est due qu'à une crise d'urticaire de l'administration de la sécurité routière qui voulait avoir le dernier mot.
Bien évidemment, on attend toujours le bilan de la mesure pour les automobilistes ainsi que le nombre de motards fauchés, alors qu'ils étaient en panne sur le bord de la route.
Le CNSR, où sont majoritairement implantés des représentants de l'administration, des forces de l'ordre et des associations de victimes de la route, c'est le canada dry de la concertation. Ca ressemble à de la concertation, ça a le gout de la concertation, mais ça n'en est pas !
Si ce n'est pas un CISR 2011 un peu plus subtile mais avec les mêmes idées à la con et les mêmes méthodes à la con, je ne vois pas ce que c'est.
Il avait été question d'une décision pour l'interfile en juin. Je vois qu'elle est prise : on décide de ne rien décider et de poursuivre une étude sous forme d'expérimentation... un jour peut-être. Une boîte noire dans les voitures ? Et pourquoi pas une puce dans le c... ? le lavia a de beaux jours devant lui... Le gilet jaune sous prétexte d'égalité avec les autres usagers ? Mais si j'avais voulu être l'égale des autres usagers, je serais comme une conne dans les bouchons parisiens dans ma voiture et pas en moto ! Ceci dit, comme je suis une grande fifille, j'ai toujours un gilet jaune à disposition quand je suis à moto. Au cas où, JE déciderais en fonction des circonstances, de le mettre. Et allons-y gaiement dans la déresponsabilisation de tous et de chacun, dans la surveillance à outrance et la répression...Bref, clairement, si la FFMC n'était pas présente, ce serait Beyrouth mais quand même, ils nous prennent vraiment pour des cons...
Ah, mai 2011 ! Le jour où la France a basculé dans l'horreur...
Le gouvernement de Sarko avait mis 4 ans avant de se transformer en petit dictateur du macadam.
Le gouvernement de Hollande a accompli le même chemin en à peine un an !
Et quel chemin ! Après avoir supprimé les ZAPA, qui boutaient le pauvre hors des villes et le brassard qui marquait au fer... fluo ce motard insoumis - suppressions qui auguraient pourtant de lendemains qui chantent et de libertés retrouvées - Valls vient tout juste hier de régler ses pas dans les pas de Big Brother : Lavia, boîtes noires...
Mesures qui ne profiteront nullement à la sécurité routière (la plupart des experts ne se font aucune illusion là-dessus), mais qui participent un peu plus à l'enfermement du citoyen dans une solide prison psycho-technologique, inaugurée il y a peu avec la video-surveillance des infractions routières.
Le jour où les rues de France ressembleront à celles de la Tunisie, de la Grèce ou du Brésil n'a jamais été aussi proche.
En attendant, Valls n'aura besoin d'aucun boîte noire transcrivant la trajectoire de l'électeur. Le chemin est tout tracé : il va droit sur le crash du PS aux prochaines élections !
Gigamoa : "si la FFMC n'était pas présente, ce serait Beyrouth"
Méthode Coué ? Parce que c'est déjà Beyrouth !
Les hostilités ont démarré au printemps, avec la rediffusion sur les ondes du célèbre tube de la DSCR : "moi, motard énervé et imprudent, je me tue tout seul en rase campagne".
Et au CNSR, les propos du ministre sur les boites noires, de Armand Jung sur le Lavia, du patron de la sécurité routière sur l'airbag, la proposition de sanction sur le gilet fluo, l'enterrement de l'interfile... autant de déclarations de guerre !
Je ne donne pas un an à la FFMC avant de se barrer de ce champ de mines !
Hiro Shima : pour l'instant, la FFMC est toujours sur le champ de bataille et ils ont vraiment du mérite ! Je ne sais pas ce qui se passera dans l'année à venir. Pour l'instant, il semble un peu prématuré de claquer la porte et de pratiquer la politique de la chaise vide. Il me semble qu'il est plus judicieux de s'unir autour de nos représentants, de les soutenir et de leur faire confiance parce que c'est de ceux d'en face qu'il faut se défier. Nos représentants au CNSR ne sont pas non plus des idiots nés de la dernière pluie. La bataille qui est engagée ne se déroule plus comme les précédentes. Les temps ont changé. Et quand on voit le virage qui a été pris pour le projet européen de CT pour les 2RM (à confirmer début juillet), une bataille où la FFMC et la FEMA faisaient figure de pot de terre contre le pot de fer que sont les lobbies et l'Europe, on a toutes les raisons de croire qu'une guerre n'est jamais jouée d'avance et qu'on ne doit rien lâcher. Nous devons rester unis et mobilisés. Même si les discours combinés de ces faux-culs de Jung, Péchenard et Valls me mettent bien la rage par ailleurs.... Et s'il faut retourner dans la rue, on y retournera, ça n'est vraiment pas un problème...
Je suis d'accord avec les autres commentaires. On est sur une mauvaise pente. Le vote POUR le gilet a été quasiment unanime. On n'a aucune preuve sérieuse de l'utilité, mais tout le monde a voté pour...
Quand la question des EPI ou de l'airbag va arriver sur la table, on va se faire enfler de la même manière. Y avait deux rapports Guyot : l'interfile et les EPI. Le rapport sur l'interfile a été enterré, pas celui des EPI.
Ca marche toujours que dans un sens. Toujours plus de répression, malgré les belles promesses.
Ces gens-là ne comprennent que le rapport de force. Si on reste sagement assis à la table des négociations, ils vont continuer de dérouler, leurs saletés d'obsessions sécuritaires et rouler à moto va devenir en enfer. Ils n'ont strictement rien à foutre de l'avis des principaux concernés. Soyez prudents, on est mal barré. On compte sur vous pour nous défendre.
Note du modérateur : la question de l'interfiles est toujours en lice
@ Gigamoa.
L'autre enseignement qu'on peut tirer de l'épisode CT, c'est qu'il y a désormais un gouffre béant entre l'administration (française ou européenne) et le peuple ou ses représentants.
Alors que la commission européenne s'arcboute sur Le CT, en France, les élus ont voté contre, les députés européens de la commission transports aussi.
Récemment, la question de la visite médicale des séniors a été blackboulée par les sénateurs.
Il y a deux ans, l'assouplissement du permis à point avait été décidé par les élus contre l'avis de l'administration.
Et ainsi de suite...
Une grande partie des textes répressifs de la sécurité est pris, dans le détail, au niveau de décrets ou d'arrêtés. Le peuple n'est jamais consulté. Et comme on le voit, lorsqu'il l'est, il dit NON.
Récemment, une pétition contre les radars mobiles avait réuni 700 000 signatures. L'administration s'est assise dessus et continue de plus belle en tentant de justifier l'intérêt des radars avec des mensonges de plus en plus gros.
Si l'administration persiste à ne pas tenir compte de l'avis des citoyens et de chercher à faire passer ses mesures d'une façon autocratique, ça va mal finir !
@Rutja
Les 6 mois qui viennent de passer n'étaient qu'un round d'observation même si par ailleurs, nos représentants ont du d'ores et déjà beaucoup batailler.
J'attends la suite.
On ne peut décemment pas quitter la table avant le plat de résistance. Et si on nous sert de la merde, il sera toujours temps d'aller leur claquer le beignet avec d'autres méthodes.;-)